Alors que la Russie révolutionnaire sort victorieuse d’une guerre civile, il y a encore sur Mars une société qui vit dans les pires conditions de développement matérialiste et esclavagiste. La classe dirigeante qui y règne avec une main de fer tremble devant le danger de l’approche de la révolution soviétique portée par la reine Aelita.

Le film semble ne pas avoir perdu de son actualité grâce aux décors futuristes créés par l’artiste Alexandra Exter et des moyens colossaux mis en place par les studios Mezhrabpom. Par contre, le concept de révolution universelle est amené ici de manière plus modérée que dans les films de propagande dirigés par Dziga Vertov ou Sergei Eisenstein, plutôt comme une évolution modérée, à tel point que ce film, pourtant très populaire, fut retiré des salles soviétiques jusqu’à la fin de la guerre froide.