Mardi, 9. Juillet 2013 – Dimanche, 14. Juillet 2013

IOIC @ Pod'Ring 2013

Pod'Ring Festival, Bienne
www.podring.ch

Femmes Fatales

Mardi, 9. Juillet 2013

22:45

Feldermelder (Électronique en direct), Grégoire Quartier (Batterie)

Asta Nielsen: Afgrunden

Armé des synthétiseurs analogues et d’un équipement digital, Feldmelder crée de vastes univers sonores, dans lesquels le rythme, la simplicité et la complexité s’entremêlent de manière élastique.

Sur scène, c’est le batteur Grégoire Quartier qui donne une mesure tantôt traînante, tantôt nerveuse aux bribes de mélodies préenregistrées et aux surfaces sonores superposées. 

Mercredi, 10. Juillet 2013

22:30

Nicole Johänntgen (Saxophone soprano, Saxophone alto), Malcolm Braff (Piano), Mani Neumeier (Batterie)

Lois Weber: Hypocrites

Pour l’adaptation musicale de ce film novateur au niveau de la forme se produisent pour la première fois en trio sur la scène Nicole Johänntgen, la saxophoniste passionnée, Malcolm Braff, le pianiste virtuose et le légendaire batteur Mani Neumeier. On peut frémir d’anticipation à leur rencontre avec le film de Lois Weber.

Jeudi, 11. Juillet 2013

19:00

FELL (toktek / Simon Berz) (Basse, Batterie, Électronique en direct, DIY-Instruments)

Germaine Dulac: La Coquille et le Clergyman

Le constat contemporain de l’autorité de censure britannique sur la première œuvre surréaliste de l’histoire du cinéma en dit long : le film est privé de tout sens, et quand bien même il aurait un sens, il serait incontestablement paillard. Même si cette constatation ne fait pas bon procès au film, elle prend en compte un moment central. Les hallucinations érotiques d’un ecclésiastique et le jeu glissant des surfaces trompeuses visent constamment le sous-jacent ou l’occulté, l’inconscient.

Ce chef-d’œuvre visuel sera mis en musique par le duo FELL. Le Hollandais toktek est un virtuose de l’art du sampling. En partant d’objets trouvés musicaux, il crée des sons qu’il agence grâce à un contrôleur pour entraîner ses audi- teurs dans un pays des merveilles électroniques. Le batteur Simon Berz a trouvé de nouveaux moyens pour communiquer avec sa batterie. À l’aide d’appareils analogues et électroniques de son cru, il a réussi à obtenir un feedback de sa batterie et à s’entretenir avec elle.

Vendredi, 12. Juillet 2013

22:30

Tim & Puma Mimi (Électronique en direct, Voix), Knor (Électronique en direct, Batterie)

Alla Nazimova: Salomé

Comme une vraie «prima donna» ou danseuse étoile, Alla Nazimova a toujours choisi d'omettre son prénom et est apparaît déjà comme «Nazimova» dans l'adaptation cinématographique de la pièce d'Oscar Wilde «Salomé». Depuis que la pression sur les sociétés de production se fait de plus en plus rude, Nazimova fourni elle-même l'idée du film et décide d'en produire et d'en financer une partie elle-même. Les moralisateurs de l'époque l'ont vu comme une œuvre décadente et dangereuse dont le public devait être protégé à tout prix. Le film n'a pu être montré que plusieurs années après son achèvement et reçut un accueil très décevant, devenant ainsi la dernière production russe dans cet esprit libre et exotique.

Le duo electro pop Tim & Puma Mimi et le batteur Knor livrent une mise en musique du film «Salomé». Le trio crée un son groove grâce aux sons perçants des flûtes traversières, au chant japonais, aux légumes qui font de la musique, à l’élec- tronique sonore et aux beats roulants, qui prend ses quartiers loin de tout son connu, et offre un opulent pendant au film. 

Samedi, 13. Juillet 2013

23:45

Mara Miccichè aka Iokoi (Voix, Électronique)

Lyda Borelli: Rapsodia Satanica

La vieille aristocrate Alba d’Oltrevita pleure sa jeunesse envolée et conclut un pacte avec le diable : si elle renonce à l’amour, elle reçoit de Mephisto la beauté éternelle. Deux frères font la cour à Alba. Elle repousse le fougueux Sergio, elle veut Tristano, le frère de Sergio. La tragédie suit son cours quand Sergio se suicide et Alba ressent pour la première fois un regret et de l’amour. Elle est prête à renoncer à l’immortalité. C’est voilée en tant qu’épouse de Tristano, qu’elle avance vers la mort.

IOKOI est à la maison quelque part entre la Suisse et l’Italie. Ses oreilles grandes ouvertes afin de capter l’essence de chaque impulsion et de transformer les idées qui en découlent en tableaux sonores, elle est parfois seule, parfois accompagnée. Constamment entre le jeu d’ouverture et d’intimité, d’organique et d’électronique, de pouls et respiration, image et son. Au Pod’Ring, elle monte sur scène avec ses fidèles accompagnateurs James Varghese à la basse électrique et Alessandro Giannelli à la batterie.